C’est officiel, les experts du patrimoine mondial étudieront bien à partir de cette année la candidature de la Chaîne des Puys – faille de Limagne.
Le 24 janvier 2013, le dossier a été retenu par l’Etat français pour être présenté au Centre du patrimoine mondial. Son évaluation par les Organisations consultatives restait soumise à deux conditions de recevabilité : la conformité du dossier au format d’inscription défini par l’UNESCO et la limite des 45 propositions, tous pays confondus, pouvant être acceptées chaque année par le Centre.
Le Conseil général savait déjà que le dossier de la Chaîne des Puys – faille de Limagne était complet pour l’avoir fait pré-examiner par l’UNESCO à l’été 2012, comme le permettent les statuts.
Il restait toutefois l’incertitude du quota de propositions pouvant être étudiées annuellement.
Les 189 États parties qui ont ratifié la Convention du patrimoine mondial de 1972, peuvent en effet proposer chacun deux biens. Si le nombre de biens proposés est supérieur à 45, le choix ne dépend pas ici de la qualité intrinsèque du dossier mais d’un ordre de priorité établi par l’UNESCO. On y trouve tout d’abord les propositions des États parties n’ayant pas ou peu de biens inscrits et celles ayant été précédemment exclues en raison de cette même limite. Viennent ensuite les biens naturels et mixtes.
Le doute est désormais levé ! Le Directeur du Centre du patrimoine mondial, M.Khishore Rao, a confirmé dans un courrier à l’Ambassadeur de France auprès de l’UNESCO, M. Daniel Rondeau que :« la proposition d’inscription de l’Ensemble tectono-volcanique de la Chaîne des Puys et de la faille de Limagne remplit tous les impératifs techniques décrits dans les Orientations concernant le caractère complet des propositions d’inscription sur la Liste du patrimoine mondial ».
Cette étape n’était pas des moindres puisque l’an dernier, les deux dossiers français n’avaient pas passé ce cap.
Place maintenant aux experts de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) qui vont examiner et évaluer le dossier avant de remettre un rapport au Comité du patrimoine mondial qui lui, prendra une décision quant à l’inscription, à l’été 2014.